Participation de Thotho

Voilà ma participation au concours ^^
Je ne participe pas vraiment puisque c'est moi qui offrira les prix, je poste juste pour la beauté du geste ^^
Ca me paraît un peu trop gnan-gnan, à vous de faire mieux !

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La nuit venait de tomber et la lune était déjà haute dans le ciel étoilé des Collines du Croissant. Seul un cliquetis d’amure vint troubler le silence. Solénus s’assit face au champ de fleurs, le dos contre un talus. Il leva la tête vers les étoiles et la lune. Il soupira avant de poser les yeux sur sa lyre. Il caressa les cordes du bout des doigts. « Un jour, je te retrouverai ma sœur. Je te le promets. »

Shéhérazade se cachait derrière le talus. Allongée, la tête plaquée sur l’herbe, elle ne bougeait pas de peur d’attirer son attention. Pourquoi ressentait-t-elle le besoin de venir le voir, chaque soir, ici ? Quelle était cette sensation de frisson incontrôlable qu’elle avait lorsqu’il se mettait à jouer ? Elle ignorait encore tellement de choses au sujet de Terra. Le monde des mortels était décidément bizarre.

Elle entendit soudain une douce mélodie. Elle sourit. C’était magnifique. Ou était-ce lui qui était magnifique ? Elle ne saurait dire. Tout en refoulant son irrésistible envie de danser, elle laissa chacune des notes de la mélodie résonner dans sa tête.

Est-ce qu’elle arriverait un jour à lui parler ? Et comment le prendrait-il ? Mal certainement. Comment devrait-il réagir en sachant qu’une jeune fille venue d’un autre monde l’espionne chaque soir ? Alors, était-elle condamnée à rester chaque soir derrière ce talus, toute sa vie, désespérément ? Condamnée à ne jamais voir son visage ? Elle soupira.

La mélodie s’arrêta net. Elle porta ses frêles mains à sa bouche, les yeux écarquillés, et ne put laisser échapper un tout petit cri de surprise. Son cœur battait la chamade. « Pourvu qu’il n’ait rien entendu, pourvu qu’il n’ait rien entendu » supplia-t-elle.

Elle releva doucement les yeux.

Elle vit d’abord son armure blanche, éclairée par la lumière pure de la lune. Étincelant.

Sa cape rouge, semblable à un torrent de flammes. Passionnant.

Son regard de braise. Intimidant.

Solénus.

« Vous semblez troublée. Y-a-t-il un souci ? »

Shéhérazade voulu répondre, elle ouvrit juste la bouche.

« Pourquoi ne pas vous asseoir et prendre le temps de m’en parler, jeune demoiselle ? »

Solénus se retourna et se rassit sur le talus.

Elle mit quelques secondes à se lever tant elle tremblait. Elle s’assit sur ses talons aux côtés de Solénus.

« Que faisiez-vous ici ? » murmura Shéhérazade.

« Je viens rendre hommage à une personne qui m’est chère ».

Pas besoin d’être humaine pour savoir qu’elle avait commis L’Erreur. Elle joignit ses mains et baissa les yeux.

« Et vous ? questionna-t-il. « Que faisiez-vous, allongée dans la rosée du soir ? »

Il se retourna vers elle. Il posa un bref instant ses yeux sur ses bas de mousseline brodée, sur sa jupe courte joliment ornée de mille et une plumes de phénix, sur ses longs cheveux de feu cascadant sur son dos nu.

« Vous… vous n’avez pas froid ? »

« Je… »

Shéhérazade baissa la tête, comme pour dissimuler ses joues rougies à Solénus.

« J’avais entendu une mélodie magnifique. Je suis venue ici pour écouter… Je suis désolée.»

Elle releva la tête, les paupières à demi fermées, comme si elle craignait sa réaction, comme si elle craignait son regard. Solénus regardait à nouveau vers la lune.

« J’en suis honoré. Vraiment, Shéhérazade. »

Elle se retourna, les yeux écarquillés.

« Vous connaissez mon nom ? »

« Comment pourrait-t-on ignorer le nom d’une si belle jeune femme d’un autre monde ? »

Shéhérazade tourna à nouveau les yeux vers le champ de fleurs, les joues aussi écarlates que ses cheveux. Il était si élégant et si intimidant à la fois…

« Pourquoi vous ne jouez plus ? »

« Jouer ? Quoi ? »

« Je ne sais pas… Ce qu’il vous plaira. »

Solénus contempla à nouveau sa lyre. Il prit une profonde inspiration, puis plaça ses doigts sur les cordes de l’instrument.






Shéhérazade s’était allongée sur les jambes de Solénus, ses bras enlaçant sa taille. Lorsque la mélodie prit fin, elle ouvrit les yeux.

« Je ressens quelque chose au fond de moi », dit-elle d’une toute petite voix. « Un sentiment qui me pousse à faire des choses que je n’oserais jamais faire. Cela me fait peur. Savez-vous ce que c’est ? » 

Tremblante, elle leva une jambe puis s’agenouilla sur les jambes de Solénus, se retrouvant face à lui. Elle lui retira ses gantelets, prit ses mains nues et les guida sur sa taille.

Solénus baissa les yeux, surpris.

« C’est peut-être… ce que l’on appelle… »

Shéhérazade fit glisser ses mains le long du corps de Solénus, les fit passer sous sa capuche et caressa son visage ses cheveux, relevant sa tête. Ils se regardèrent timidement sans un bruit.

« L’amour ? »

Ils s’embrassèrent.

ce moment où ton corps se mets a vomir de la guimauve par tout les pors

Roh c'est pas très gentil ça xD Je le trouve plutôt bien réussi :) Non seulement d'un point de vue syntaxique mais aussi lyrique. De plus, la situation et la manière dont il a écrit concorde très bien avec les personnages en question :)

ouais voila c'est ce que je voulais dire mais t'as vu c'est chaud pour les gens comme moi de parler comme ça wesh